PREMIÈRES LECTURES 

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ANCIEN TESTAMENT

1 - Livre de la Genèse (Gn 1, 26-28.31a)

« Dieu crée l’homme et la femme »

AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre.

La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.

Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.

Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.

Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. »

Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi.

Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.

Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.

Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi.

La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon.

Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.

Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.

Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles.

Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,

pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.

Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.

Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. »

Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon.

Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. »

Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour.

Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. » Et ce fut ainsi.

Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. »

Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »

Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture.

À tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi.

Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.

2 - Livre de la Genèse (Gn 2, 18-24)

« L’homme quittera son père et sa mère »

Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »

Avec de la terre, le Seigneur Dieu modela toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les amena vers l’homme pour voir quels noms il leur donnerait. C’étaient des êtres vivants, et l’homme donna un nom à chacun.

L’homme donna donc leurs noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs. Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.

Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place.

Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme.

L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. »

À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.

3 - Livre de la Genèse (Gn 24, 48-51.58-67)

« Le Seigneur s’est prononcé, ce n’est pas à nous de choisir »

Puis, je me suis incliné et prosterné devant le Seigneur ; j’ai béni le Seigneur, le Dieu de mon maître Abraham, lui qui m’a conduit par le bon chemin, afin de prendre la fille de son frère, pour la donner à son fils Isaac.

Et maintenant, si vous voulez montrer à mon maître faveur et fidélité, dites-le franchement ; si vous refusez, dites-le moi aussi, pour que je sache quelle direction prendre. »

Laban prit la parole. Lui et Betouël déclarèrent : « Le Seigneur s’est prononcé, ce n’est pas à nous de décider.

Voici Rébecca devant toi : emmène-la, et qu’elle devienne l’épouse d’Isaac le fils de ton maître, comme l’a dit le Seigneur. »

Ils appelèrent Rébecca et lui dirent : « Veux-tu bien partir avec cet homme ? » Elle répondit : « Oui, je partirai. »

Alors ils laissèrent leur sœur Rébecca et sa nourrice s’en aller avec le serviteur d’Abraham et ses hommes.

Ils bénirent Rébecca en lui disant : « Ô toi, notre sœur, puisses-tu devenir une multitude sans nombre ! Que ta descendance occupe les places fortes de ses ennemis ! »

Rébecca et ses servantes se levèrent, montèrent sur les chameaux, et suivirent le serviteur. Celui-ci emmena donc Rébecca.

Isaac s’en revenait du puits de Lahaï-Roï. Il habitait alors le Néguev.

Il était sorti à la tombée du jour, pour se promener dans la campagne, lorsque, levant les yeux, il vit arriver des chameaux.

Rébecca, levant les yeux elle aussi, vit Isaac. Elle sauta à bas de son chameau

et dit au serviteur : « Quel est cet homme qui vient dans la campagne à notre rencontre ? » Le serviteur répondit : « C’est mon maître. » Alors elle prit son voile et s’en couvrit.

Le serviteur raconta à Isaac tout ce qu’il avait fait.

Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara ; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima. Et Isaac se consola de la mort de sa mère.

4 - Livre de Tobie (Tb 7, 6-14)

« Que le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob soit avec vous ! »

Ragouël se précipita pour l’embrasser, se mit à pleurer et lui dit : « Béni sois-tu, mon enfant : tu es le fils d’un homme de bien ! Quel grand malheur que soit devenu aveugle cet homme juste et généreux ! » Il se jeta au cou de Tobie, son frère, et se remit à pleurer.

Et sa femme Edna pleura sur Tobith, et Sarra, leur fille, pleura elle aussi.

Ragouël tua un bélier de son troupeau pour recevoir ses hôtes chaleureusement.

Tobie et Raphaël prirent un bain, ils se lavèrent, avant de prendre place pour le repas. Puis, Tobie dit à Raphaël : « Azarias, mon frère, demande à Ragouël de me donner en mariage Sarra ma parente. »

Ragouël entendit ces mots et dit au jeune Tobie : « Cette nuit, mange, bois, prends du bon temps : toi seul as le droit d’épouser ma fille Sarra, et moi-même je n’ai pas le pouvoir de la donner à un autre homme, puisque tu es mon plus proche parent. Pourtant, je dois te dire la vérité, mon enfant :

je l’ai donnée en mariage à sept de nos frères, et ils sont morts la nuit même, au moment où ils allaient s’approcher d’elle. Mais à présent, mon enfant, mange et bois : le Seigneur interviendra en votre faveur. »

Tobie répliqua : « Je ne mangerai ni ne boirai rien, tant que tu n’auras pas pris de décision à mon sujet. » Ragouël lui dit : « Soit ! elle t’est donnée en mariage selon le décret du Livre de Moïse ; c’est un jugement du ciel qui te l’a accordée. Emmène donc ta sœur. Car, dès à présent, tu es son frère et elle est ta sœur. À partir d’aujourd’hui elle t’est donnée pour toujours. Que le Seigneur du ciel veille sur vous cette nuit, mon enfant, et vous comble de sa miséricorde et de sa paix ! »

Ragouël appela Sarra, qui vint vers lui. Il prit la main de sa fille et la confia à Tobie, en disant : « Emmène-la : conformément à la Loi et au décret consigné dans le Livre de Moïse, elle t’est donnée pour femme. Prends-la et conduis-la en bonne santé chez ton père. Et que le Dieu du ciel vous guide dans la paix ! »

Puis il appela sa femme et lui dit d’apporter une feuille sur laquelle il écrivit l’acte de mariage, selon lequel il donnait Sarra à Tobie conformément au décret de la loi de Moïse. Après quoi, on commença à manger et à boire.

5 - Livre de Tobie (Tb 8, 4b-8)

« Ils se mirent à prier ensemble avec ferveur »

Or les parents de Sarra avaient quitté la chambre et fermé la porte. Tobie sortit du lit et dit à Sarra : « Lève-toi, ma sœur. Prions, et demandons à notre Seigneur de nous combler de sa miséricorde et de son salut. »

Elle se leva, et ils se mirent à prier et à demander que leur soit accordé le salut. Tobie commença ainsi : « Béni sois-tu, Dieu de nos pères ; béni soit ton nom dans toutes les générations, à jamais. Que les cieux te bénissent et toute ta création, dans tous les siècles.

C’est toi qui as fait Adam ; tu lui as fait une aide et un appui : Ève, sa femme. Et de tous deux est né le genre humain. C’est toi qui as dit : “Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui soit semblable.”

Ce n’est donc pas pour une union illégitime que je prends ma sœur que voici, mais dans la vérité de la Loi. Daigne me faire miséricorde, ainsi qu’à elle, et nous mener ensemble à un âge avancé. »

Puis ils dirent d’une seule voix : « Amen ! Amen ! »

6 - Livre des Proverbes (Pr 31, 10-13.19-20.30-31)

« La femme vaillante »

Aleph — Une femme parfaite, qui la trouvera ? Elle est précieuse plus que les perles !

Beth — Son mari peut lui faire confiance : il ne manquera pas de ressources.

Gimel — Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine, tous les jours de sa vie.

Daleth — Elle sait choisir la laine et le lin, et ses mains travaillent volontiers.

Yod — Elle tend la main vers la quenouille, ses doigts dirigent le fuseau.

Kaph — Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux.

Shine — Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ; seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange.

Taw — Célébrez-la pour les fruits de son travail : et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange !

7 - Cantique des cantiques (Ct 2,8-10.14-16a ; 8, 6-7a)

« L’amour est fort comme la mort »

La voix de mon bien-aimé ! C’est lui, il vient… Il bondit sur les montagnes, il court sur les collines,

mon bien-aimé, pareil à la gazelle, au faon de la biche. Le voici, c’est lui qui se tient derrière notre mur : il regarde aux fenêtres, guette par le treillage.

Il parle, mon bien-aimé, il me dit : [LUI] Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens…

Ma colombe, dans les fentes du rocher, dans les retraites escarpées, que je voie ton visage, que j’entende ta voix ! Ta voix est douce, et ton visage, charmant. CHŒUR

Attrapez-nous ces renards, ces petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleurs ! ELLE

Mon bien-aimé est à moi, et moi, je suis à lui qui mène paître ses brebis parmi les lis.

Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. CHŒUR Car l’amour est fort comme la Mort, la passion, implacable comme l’Abîme : ses flammes sont des flammes de feu, fournaise divine.

Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves l’emporter. CHŒUR Un homme donnerait-il toutes les richesses de sa maison pour acheter l’amour, il ne recueillerait que mépris.

8 - Ben Sirac le Sage (Si 26,1-4.13-16)

« Heureux l’homme qui a une bonne épouse »

Heureux l’homme qui a une bonne épouse : le nombre de ses jours sera doublé.

La femme courageuse fait la joie de son mari : il possédera le bonheur tout au long de sa vie.

Une femme de valeur, voilà le bon parti, la part que le Seigneur donne à ceux qui le craignent ;

riches ou pauvres, ils ont le cœur joyeux, en toute circonstance leur visage est souriant.

La grâce de la femme enchante son mari, et ses talents lui donnent le bien-être.

Une femme qui sait se taire est un don du Seigneur. Rien ne vaut une femme préparée à sa tâche.

C’est la grâce des grâces qu’une femme discrète. Une âme qui se maîtrise est un trésor sans prix.

Un lever de soleil sur les montagnes du Seigneur : ainsi, la beauté d’une épouse parfaite est la lumière de sa maison.

9 - Livre de Jérémie (Jr 31,31-32a.33,34a)

« Je mettrai ma loi au plus profond d’eux-mêmes »

Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle.

Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue, alors que moi, j’étais leur maître – oracle du Seigneur.

Mais voici quelle sera l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés – oracle du Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.

Ils n’auront plus à instruire chacun son compagnon, ni chacun son frère en disant : « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands – oracle du Seigneur. Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés.

NOUVEAU TESTAMENT

10 - Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 8 ,31b-35.37-39)

« Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? »

Que dire de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous :alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

11 - Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 12, 1-2.9-18)

« Attachez-vous à Dieu »

Je vous exhorte donc, frères, par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps – votre personne tout entière –, en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour vous, la juste manière de lui rendre un culte. Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait. Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres. Ne ralentissez pas votre élan, restez dans la ferveur de l’Esprit, servez le Seigneur, ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière.Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, pratiquez l’hospitalité avec empressement. Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal. Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. Soyez bien d’accord les uns avec les autres ; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous fiez pas à votre propre jugement. Ne rendez à personne le mal pour le mal, appliquez-vous à bien agir aux yeux de tous les hommes. Autant que possible, pour ce qui dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.

12 - Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 15, 1b-3a.5-7.13)

« Que chacun de vous cherche ce qui convient à son prochain »

Nous les forts, nous devons porter la fragilité des faibles, et non pas faire ce qui nous plaît. Que chacun de nous fasse ce qui plaît à son prochain, en vue du bien, dans un but constructif. Car le Christ n’a pas fait ce qui lui plaisait, mais, de lui, il est écrit : Sur moi sont retombées les insultes de ceux qui t’insultent. Que le Dieu de la persévérance et du réconfort vous donne d’être d’accord les uns avec les autres selon le Christ Jésus. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu. Car je vous le déclare : le Christ s’est fait le serviteur des Juifs, en raison de la fidélité de Dieu, pour réaliser les promesses faites à nos pères ; quant aux nations, c'est en raison de sa miséricorde qu'elles rendent gloire à Dieu, comme le dit l’Écriture : C’est pourquoi je proclamerai ta louange parmi les nations, je chanterai ton nom. Il est dit encore : Réjouissez-vous, nations, avec son peuple ! Et encore : Louez le Seigneur, toutes les nations ; que tous les peuples chantent sa louange. À son tour, Isaïe déclare : Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se lève pour commander aux nations ; en lui les nations mettront leur espérance. Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de paix dans la foi, afin que vous débordiez d’espérance par la puissance de l’Esprit Saint.

13 - Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens (1Co 6, 13c-15a.17-20)

« Votre corps est le temple de l’Esprit Saint »

Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; or Dieu fera disparaître et ceux-ci et celui-là. Le corps n’est pas pour la débauche, il est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour le corps ; et Dieu, par sa puissance, a ressuscité le Seigneur et nous ressuscitera nous aussi. Ne le savez-vous pas ? Vos corps sont les membres du Christ. Vais-je donc prendre les membres du Christ pour en faire les membres d’une prostituée ? Absolument pas ! Celui qui s’unit au Seigneur ne fait avec lui qu’un seul esprit. Fuyez la débauche. Tous les péchés que l’homme peut commettre sont extérieurs à son corps ; mais l’homme qui se livre à la débauche commet un péché contre son propre corps. Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car vous avez été achetés à grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps.

14 - Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens (1 Co 12,31 ; 13-1-8a)

« L’amour ne passera jamais »

Recherchez donc avec ardeur les dons les plus grands. Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence.J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée.

15 - Lettre de Saint Paul Apôtre aux Ephésiens (Ep 4, 1-6)

« Ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit »

Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation :ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix.Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit.Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous.

16 - Lettre de Saint Paul Apôtre aux Ephésiens (Ep 5, 2a.25-32)

« Vivez dans l’amour comme le Christ nous a aimés »

Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.Prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages.Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais.Ne soyez donc pas insensés, mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin, car il porte à l’inconduite ; soyez plutôt remplis de l’Esprit Saint.Dites entre vous des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez le Seigneur et célébrez-le de tout votre cœur.À tout moment et pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, rendez grâce à Dieu le Père.Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ;les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus ;car, pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l’Église, le Christ est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps.Eh bien ! puisque l’Église se soumet au Christ, qu’il en soit toujours de même pour les femmes à l’égard de leur mari.Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle.

Ce mystère est grand : je le dis en référence au Christ et à l’Église.

17 - Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens (Ph 4, 4-9)

« Soyez toujours dans la joie du Seigneur »

Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit.Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous.À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ.C’est pourquoi l’Écriture dit : Il est monté sur la hauteur, il a capturé des captifs, il a fait des dons aux hommes.Que veut dire : Il est monté ? – Cela veut dire qu’il était d’abord descendu dans les régions inférieures de la terre.

18 - Lettre de Saint Pierre Apôtre (1P 3, 1-9)

« Que tout le monde vive parfaitement uni »

Vous les femmes, soyez soumises à votre mari, pour que, même si certains refusent d’obéir à la parole de Dieu, ils soient gagnés par la conduite de leur femme et non par des paroles,en ouvrant les yeux devant votre attitude pure et pleine de respect.Que votre parure ne soit pas extérieure – coiffure élaborée, bijoux d’or, vêtements recherchés –mais qu’elle soit une qualité d’humanité au plus intime de votre cœur, parure impérissable d’un esprit doux et paisible : voilà ce qui a grande valeur devant Dieu.C’est cela qui faisait la parure des saintes femmes de jadis, elles qui espéraient en Dieu, soumises chacune à leur mari,comme Sara qui obéissait à Abraham, en l’appelant seigneur. Vous êtes devenues les filles de Sara en faisant le bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.De même, vous les maris, sachez comprendre, dans la vie commune, que la femme est un être plus délicat ; accordez-lui l’honneur qui lui revient, puisqu’elle hérite, au même titre que vous, de la grâce de la vie. Ainsi, rien ne fera obstacle à vos prières.Vous tous, enfin, vivez en parfait accord, dans la sympathie, l’amour fraternel, la compassion et l’esprit d’humilité.Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, invoquez sur les autres la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage cette bénédiction.

19 - Lettre de Saint Jean (1 Jn 3, 18-24)

« Non avec des paroles et des discours mais par des actes et en vérité »

Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité.Voilà comment nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ;car si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.

20 - Lettre de Saint Jean (1 Jn 4, 7-12)

« L’amour vient de Dieu »

Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu.Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. Voici comment l’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils en sacrifice de pardon pour nos péchés. Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection.