textes d'ÉVANGILES 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 5,3-12)

Où se trouve le vrai bonheur ?
Les béatitudes appellent notre cœur à s’engager sur les chemins de l’amour infini. Elles ouvrent les portes du Royaume de Dieu. celui ou celle qui vient de nous quitter a certainement eu sa façon personnelle d’accomplir l’une de ces Béatitudes.

Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, 
il gravit la montagne, il s’assit, et ses disciples s’approchèrent. 
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire.
 Il disait : 
Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux :
 ils obtiendront la terre promise !
 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
 Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde ! 
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu ! 
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
 Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute
 et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
 à cause de moi.
 Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, 
car votre récompense sera grande dans les cieux !

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu (11, 25-28)

« Venez à moi, vous tous qui peinez »
Devant la vie comme devant la mort, nous sommes faibles et petits.
L’Évangile nous rappelle combien Dieu aime les faibles et les plus petits.

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : 
« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : 
ce que tu as caché aux sages et aux savants, 
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ; 
personne ne connaît le Fils, sinon le Père, 
et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, 
et celui à qui le Fils veut le révéler.
« Venez à moi,
 vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
 et moi, je vous procurerai le repos.

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu  (25, 31-46)

C’est sur l’amour que nous serons jugés.
Jésus est tout proche de nous, même si nous n’y pensons pas. C’est à travers des gestes simples d’attention fraternelle, des attitudes d’accueil et d’amitié que se manifeste le Seigneur.

Jésus à dit à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il prendra place sur son trône de gloire.
Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des chèvres. 
 Il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche. 

 Alors le Roi dira à ceux de droite: Venez, les bénis de mon Père, 
recevez en héritage le Royaume qui vous a été préparé depuis la fondation du monde. 
 Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, 
j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, 
j’étais un étranger et vous m’avez accueilli,
nu et vous m’avez vêtu,
malade et vous m’avez visité, 
prisonnier et vous êtes venus me voir. 
Alors les justes lui répondront :
« Seigneur, quand est ce que nous t’avons vu ?
Tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
tu avais soif et nous t’avons donné à boire ?
Tu étais un étranger, et nous t ‘avons accueilli ?
Tu étais nu et nous t’avons habillé ?
Tu étais malade ou en prison … Quand sommes nous venus jusqu’à toi ?
Et le Roi leur fera cette réponse : 
En vérité je vous le dis, 
dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.

Alors il dira encore à ceux qui seront à sa gauche : 
Allez vous en loin de moi, maudits,
dans le feu éternel qui a été préparé pour le démon et ses anges.
Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger, 
j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire,
j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli,
nu et vous ne m’avez pas vêtu,
malade et prisonnier et vous ne m’avez pas visité.

Alors ils répondront, eux aussi : 
Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou prisonnier, sans nous mettre à ton service ? 
Alors il leur répondra :
En vérité je vous le dis, 
dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, 
à moi non plus vous ne l’avez pas fait.
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, 
et les justes à la vie éternelle. »

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc ( 15, 33-39, 16, 1-6)

Jésus était mort, il est vivant.
Ne cherchons plus parmi les morts celui qui est vivant. Ceux qui aimaient Jésus ont connu comme nous ce désarroi devant la mort. Leur témoignage nous aidera-t-il à en triompher ?

Jésus avait été mis en croix,
Quand arriva l’eure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusque vers trois heures.
 Et à la trois heures, Jésus cria d’une voix forte : 
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Puis, poussant un grand cri, il expira.
Le rideau du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s’écria :
« Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu ! »
Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (12, 35-38.40)

Accueillir le Seigneur qaund il vient.
Pour notre ami(e), voici venue l’heure de la rencontre avec le Seigneur. Ne soyons pas effrayés, il rencontre celui qui l’aime.

Jésus disait à ses disciples :
« Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les szrvira chacun à son tour.
S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc (23,33-34, 53)

« Aujourd’hui, tu seras avec moi »
Il nous est bon d’entendre cette parole de Jésus. Oui, nous pouvons garder confiance : en accueillant le bon larron, le Seigneur nous révèle jusqu’où va l’amour de Dieu.

Lorsqu’ils furent arrivés au Calvaire, on mit Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait :
« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. »
Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
C’était presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heure,
car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu.
Alors, Jésus poussa un grand cri : «Père, entre tes mains, je remets mon esprit » Et après avoir dit cela, il expira.
Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste,
Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.
Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé.

Evangile de Jésus -Christ selon saint Luc (Lc 24, 13-35)

Les disciples d’Emmaüs
Sur notre route, au milieu de notre tristesse, comment ne pas reconnaître la présence mystérieuse du Seigneur qui nous rejoint ? Notre coeur est lent à croire. Pourtant Jésus marche avec nous. A sa lumière, nous comprenons mieux les paroles de l’Ecriture. Dans le partage du pain, nous sommes aussi en communion avec tous ceux qui nous ont précédés sur le chemin de la vie.

Le troisième jour, après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient aveuglés et ils ne le reconnaissaient pas.
Jésus leur dit : « De quoi discutiez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
Les chefs des prêtres et nos dirigeants l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Et nous qui espérions qu’il serait le Libérateur d’Israël. Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure,, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont même venues nous dire qu’elles avaient eu une apparition : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Messie souffrît, tout cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, il dit la bénédiction, le rompit, et il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Alors, ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et qu’il nous faisait comprendre Les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
« Le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment lils l’avaient reconnu quand il avait rompu le pain.

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (3, 16-17)

Dieu a tant aimé le monde
Jésus est venu pour sauver et non pour perdre ceux qui croient en lui. Ces versets de l’Evangile de Jean apportent la paix qui vient d’en haut.

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (6,37-40)

Jésus est venu pour que nous vivions.
Jésus est venu pour que nous vivions. Voici la grande nouvelle, la seule capable de faire naître en nous l’espérance : Dieu est Père. Il est bon. Sur sa bonté se fonde notre espérance. Il nous donne son Fils, pour que nous vivions à jamais.

Jésus disait à la foule : Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors ;  car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé.
Or la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (6,51-58)

Le pain de vie
Le Seigneur Jésus nous fait vivre du pain qui est son Corps et du vin qui est son Sang. Au jour de la résurrection, nous découvrirons dans toute sa clarté le visage de Dieu et nous partagerons avec le Christ la vie sans fin.

Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule :  Moi, Je suis le pain vivant, descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Et le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie. »
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? » Alors Jésus leur dit : Amen, Amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est la vraie nourriture et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement ».

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (11,17-27)

« Je suis la résurrection et la vie »
La foi en Jésus ouvre notre horizon : derrière la mort, la vie apparaît, à travers la Résurrection du Seigneur.
 
En arrivant à Béthanie, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Comme Béthanie était tout près de Jérusalem, à une demi-heure de marche environ, beaucoup de Juifs étaient venus manifester leur sympathie à Marthe et Marie dans leur deuil.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison.

Marthe dit à Jésus :
« Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort.
Mais je sais que, maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas.
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi,
même s’il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais.
Crois-tu cela ?» « 
Elle répondit : « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu,
celui qui vient dans le monde. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (11,32-45)

Les larmes de Jésus
Jésus n’est pas insensible devant la mort. Il pleure. Mais il nous montre que la mort n’est pas la fin de tout. Dans la foi, nous pouvons dire : celui qui croit connaîtra la vie éternelle.
 

Lazare, l’ami de Jésus, était mort depuis quatre jours. Dès que Marie, la sœur de Lazare, vit Jésus, elle se jeta à ses pieds et lui dit: « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! » Lorsqu’il la vit pleurer, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus fut bouleversé d’une émotion profonde. Il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent :  » viens voir Seigneur  » Alors Jésus pleura.
Les Juifs dirent alors: « Voyez comme il l’aimait !  » Mais certains d’entre eux disaient : « Lui qui a oiuvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourrir ? »
Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte, fermée par une pierre . Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Mais, Seigneur, voilà déjà quatre jours qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais si j’ai parlé, c’est pour cette foule, qui est autour de toi, afin qu’ils croient que tu m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (12,24-28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (12,24-28)

Le grain qui meurt porte du fruit
Comme nous, Jésus a pleuré la mort de son ami. mais il apprend à ses disciples à regarder au-delà de la mort. Il les entraîne avec lui dans sa Pâque : la mort est un passage vers la plénitude de la vie, et pour celui qui croit la vie éternelle est déjà commencée.

Quelques jours avant la Pâque, Jésus disait à ses disciples : « Amen, Amen, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perd ; et celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! »
Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (14,1-6)

Dans la maison du Père.

Par-delà la mort, Dieu nous attend chez lui, comme un père qui rassemble ses enfants. Jésus Christ nous montre le chemin, faisons-lui confiance.

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples :
« Ne soyez donc pas bouleversés :
vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père,
beaucoup peuvent trouver leur demeure,
sinon, est-ce que je vous aurais dit :
Je pars vous préparer une place ?
Quand je serai allé vous la préparer,
je reviendrai vous prendre avec moi ;
et là où je suis, vous y serez aussi.
Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin. »
Thomas lui dit :
« Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ;
comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond :« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (17, 1-3, 24-26)

Jésus a prié pour ses amis.
Voici la prière de Jésus, à la veille de sa mort. Il pense à l’oeuvre qu’il a accomplie, il prie pour ceux qu’il aime. Ceux qui nous quittent n’ont -ils pas, bien souvent, une prière proche de celle de Jésus ?

A l’heur où Jésus passait de ce monde à son Père, il leva les yeux au ciel et pria ainsi : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné autorité sur tout être vivant, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle, c’est de connaître, toi le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ.

« Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la création du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu
et ils ont reconnu, eux aussi, que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître encore, pour qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aimé, et que moi aussi je sois en eux. »

Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (19, 17.18.25-30)

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime.
Voici le récit de la mort de Jésus. Il a vraiment connu notre angoisse et notre souffrance. Il les a supportés pour nous. Il est devenu l’un de nous, et il est allé jusqu’au bout, par amour. Aux larmes du deuil, succèderont la consolation et la paix.

Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit en hébreu : Golgotha.
Là ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.